Les “maltmen”, qui autrefois remuaient l’orge à l’aide d’une pelle, étaient constamment exposés aux courants d’airs qui leur occasionnaient de sérieux rhumatismes. Cette maladie du maltage était connue sous le nom de « monkey shoulder », l’épaule du singe. C’est en hommage à ces maltmen que la famille Grant’s propriétaire de la distillerie emblématique Glenfiddich, a créé ce « triple malt » élaboré à partir de l’assemblage de trois single malts (Glenfiddich, Balvenie et Kininvie) aux arômes de miel, de cannelle et de vanille.
NOTES DE DÉGUSTATION:
Couleur : ambrée.
Nez : onctueux, équilibré. Miellé, herbacé (malt vert, foin coupé) et délicatement parfumé (eau de rose), il évolue sur les épices (gingembre), la réglisse et les fruits rouges (mûre, framboise).
Bouche : fine, fruitée. Elle est marquée par la noix sèche et les épices douces (cannelle). Elle se prolonge sur la vanille, la réglisse et sur des notes crémeuses (crème au lait).
Finale : longue, gourmande. A la fois fruitée (mirabelle) et florale (lavande), elle se développe sur des notes de chocolat et de pain aux raisins.
Le whisky Monkey Shoulder signifie « épaule de singe » en anglais. Ce nom fait référence aux « maltmen », qui remuaient l’orge à la pelle et développaient des rhumatismes aux épaules. Bien que ce soit un blended malt à un prix plutôt abordable, le Monkey Shoulder est en réalité un produit de qualité supérieure.
Propriété de William Grant & Sons, ce whisky de malt est un assemblage provenant de trois distilleries du groupe. Basées toutes les trois dans le Speyside, elles offrent à ce whisky un condensé de ce que la région produit de mieux.
Présentation du whisky Monkey Shoulder
Le « monkey shoulder » fait référence à une douleur à l’épaule, récurrente chez les maltmen, qui charrient l’orge à la pelle. C’est un hommage à ces ouvriers qui contribuent, parfois au prix de leur santé, à produire un malt de qualité.
Le whisky Monkey Shoulder est ce qu’on appelle un blended malt. Contrairement à un single malt, il est assemblé à partir de fûts venant de plusieurs distilleries. Plus précisément, c’est un triple malt, provenant de trois distilleries différentes. Sur la bouteille, ces trois distilleries sont représentées par les trois singes.
Celles-ci sont bien connues des amateurs de whisky du Speyside : il s’agit de Glenfiddich, Balvenie et Kininvie. Toutes trois propriété du groupe William Grant & Sons, ces maisons évoquent un whisky dans la grande tradition de cette région : raffiné, rond, fruité…
Le whisky Monkey Shoulder tient ses promesses. Malgré une palette aromatique riche, il est facile à apprécier aussi bien par le néophyte que par le connaisseur.
Monkey Shoulder, plusieurs bouteilles et un produit phare
Assemblage de trois whiskys de malt, provenant de trois distilleries, le Monkey Shoulder est un whisky très particulier. Ce n’est pas un single malt, mais c’est indiscutablement un whisky du Speyside.
Sa robe ambrée annonce une palette aromatique riche et d’une grande gourmandise. Le nez est à l’avenant, bien équilibré, avec des notes de miel et un côté floral, herbacé. On y trouve aussi des notes épicées. En bouche, l’expérience se poursuit dans le même esprit. Le corps est fruité avec des notes délicatement épicées et s’achève sur une finale délicate, fruitée et florale.
Si vous avez une préférence pour whisky tourbés, il existe également une variante de ce triple malt : le Monkey Shoulder « Smokey Monkey ». Sa couleur est plus sombre. Au nez, il est plus fumé, avec des notes de chêne. En bouche, en plus des arômes fruités du Monkey Shoulder original, vous trouverez aussi des notes de tourbe. Le fumé se poursuit jusque sur la finale.
Conseils de dégustation
Whisky de qualité, le Monkey Shoulder n’en reste pas moins un produit abordable. Conseillé aussi bien pour le connaisseur que pour le néophyte, vous pourrez facilement l’apprécier sec ou en cocktail.
Pour une première dégustation, toutefois, il est conseillé de le déguster sec et sans glace, pour en apprécier tout le nez et le corps. Il est également conseillé de le servir dans un verre tulipe, au fond bombé et au col resserré, pour lui permettre de s’ouvrir.