English Spirit

Il est illégal de posséder un alambic, non? Faux, dit le Dr John Walters, fondateur et directeur général de la distillerie English Spirit. "Enterré profondément dans une partie brumeuse du site Web de HM Revenue and Customs se trouve une déclaration disant que vous pouvez posséder un alambic pour un usage personnel, jusqu'à quatre litres, à condition que vous vous rendiez sur un registre."

Ce fait mystérieux, associé à un article inspirant sur les eaux de vie françaises sur le programme alimentaire de BBC Radio 4, a lancé John sur une nouvelle trajectoire. Ayant possédé et vendu plusieurs entreprises, dernièrement une société pharmaceutique, l'ancien biochimiste d'Oxford était à la recherche d'un nouveau défi.

«J'ai rempli le formulaire et je l'ai senti et construit un alambic, mal», dit John. «À ce stade, nous avions des raisins qui poussaient sur le côté de la maison, alors nous avons commencé avec un brandy. Nous avons fait un vin de raisin, l'avons fermenté et distillé deux fois et l'avons essayé. À ce stade, nous buvions un cognac que nous avions acheté, et le nôtre était meilleur.

Et je me suis dit que c'était 140 £ la bouteille, c'est ça. . . pas beaucoup. Nous avons donc fait d'autres choses, une eau de vie de sureau et de la vodka et elles étaient meilleures que ce que vous pouvez trouver [dans le commerce]. J'ai regardé les chiffres et je me suis dit que "cela fonctionnera, il y a beaucoup de possibilités ici de faire de superbes spiritueux, mais en les offrant à un prix que les gens peuvent se permettre". "

Cinq ans plus tard et avec toutes les cases du HMRC correctement cochées, la distillerie anglaise Spirit fonctionne actuellement à partir de deux sites, juste au-delà des frontières à Great Yeldham dans l'Essex et à Dullingham dans le Cambridgeshire. Pour une entreprise qui n'emploie actuellement qu'une dizaine de personnes, elle propose une gamme étonnamment large d'alcool haut de gamme. Il existe de la vodka à base de betterave à sucre, de gin, de rhum, de single malt, de brandy de pomme, de grappa et une série de boissons à base de fruits.

«Nous fabriquons près de 30 produits différents, dont certains sont essentiellement saisonniers, car il peut s'agir de spiritueux ou d'eaux de vie à base de fruits de saison. Nous avons des damsons fantastiques, des greengages, neuf ou dix variétés de pommes et quatre ou cinq variétés différentes de poires dans notre verger sur place, donc nous en sommes très chanceux. "

L'essentiel de l'activité, 85%, provient de la fabrication d'alcools sur mesure pour des clients commerciaux.

«Je me considère vraiment comme le seul producteur sous contrat équivalent à une étoile Michelin pour quiconque au monde souhaite ce service.

L’année dernière, nous avons remporté 18 médailles d’or internationales pour nos clients, 11 ou 12 cette année. Ainsi, les gens viennent nous voir en sachant que quoi qu’ils conçoivent, nous produirons la meilleure version possible de cela », dit John. Il rend les choses trompeusement faciles.

«La vodka [qui est distillée deux fois pour faire du gin, etc.] peut être fabriquée à partir de n'importe quelle source agraire - quinoa en Amérique du Sud, blé bulgare, pommes de terre, blé, orge, betterave à sucre ici en East Anglia, à peu près ce qui est disponible là où se trouve la distillerie. C'est un processus simple: broyez-le pour avoir accès à l'amidon, transformez l'amidon en un fond d'écran gloopy, ajoutez des enzymes, transformez l'amidon en sucres. Refroidissez-le, enfoncez la levure et attendez environ quatre jours. Distiller. Bob est ton oncle. "