La Senne

La Brasserie de la Senne (De Zennebrouwerij en néerlandais) est une brasserie artisanale belge située à Molenbeek-Saint-Jean en région bruxelloise. Elle est l'une des six brasseries de production bruxelloises.
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Historique.
Une microbrasserie nommée Sint-Pieter Brouwerij est créée en 2003 à Leeuw-Saint-Pierre (Brabant flamand) dans l’ancien dépôt de la brasserie Moriau par Bernard Leboucq et Yvan De Baets. La première bière s'appelle Zinnebir en référence avec la Zinneke Parade, événement pour lequel elle avait été créée par Bernard Leboucq en 2002. Mais, la production augmentant régulièrement, les lieux deviennent trop exigus et les brasseurs continuent à produire leurs bières dans différentes brasseries de la région, le temps d'aménager une brasserie à Molenbeek-Saint-Jean. Le premier brassin est produit le 22 décembre 2010 dans cette brasserie appelée Brasserie de la Senne, faisant référence à la rivière qui traverse Bruxelles.

Les étiquettes au graphisme original et très coloré s'inspirent de l'imagerie des années 1920-1930 et mettent en scène l'humour bruxellois. Elles sont dessinées par Jean Goovaerts qui fut coréalisateur de la Minute du Chat avec Philippe Geluck2.

En 2012, la brasserie a remporté le premier prix du meilleur artisan bruxellois.

Les bières d'une certaine amertume sont brassées à l’ancienne, sont non filtrées, non pasteurisées et exemptes de tout additif.

Les bières de la Brasserie de la Senne sont produites par deux brasseurs bruxellois passionnés: Yvan De Baets et Bernard Leboucq. Ils œuvrent dans une petite brasserie artisanale, et mettent un point d’honneur à fabriquer des bières à l’ancienne, non filtrées, non pasteurisées, exemptes de tout additif, en utilisant uniquement des matières premières nobles de première qualité. L’exigence de qualité et l’absence de compromis sont en effet une des marques de fabrique de la brasserie. Ces bières, à la saveur complexe et à la personnalité bien marquée sont de véritables bières de caractère, made in Brussels.

Historique

Nous nous sommes rencontrés en mai 2002, lors de la deuxième édition de la Zinneke parade de Bruxelles, pour laquelle Bernard avait créé la désormais fameuse Zinnebir.

Nous avons entamé notre carrière de brasseurs professionnels fin 2003, en construisant une microbrasserie à Sint-Pieters-Leeuw, dans l’ancien dépôt de la brasserie Moriau. Nous avons opté pour le nom de « Sint-Pieter Brouwerij ». Après deux ans d’activité, le succès aidant, les lieux sont devenus trop exigus. Nous avons alors décidé de déménager et de réaliser notre rêve : nous établir dans notre ville, Bruxelles. Pour marquer le coup, nous avons donné à notre brasserie le nom de la rivière grâce à laquelle notre ville a vu le jour, il y a plus de mille ans d’ici : Brasserie de la Senne.

Il nous a fallu cinq années avant de pouvoir nous installer effectivement dans la Capitale. Entretemps, afin de pouvoir continuer la production, nous avons loué différentes brasseries appartenant à des amis, où nous avons été brasser nos bières nous-mêmes. Ces années de bohème ont connu leur aboutissement le 22 décembre 2010, date de notre premier brassin 100% bruxellois!

Une brasserie 100% bruxelloise

Bruxelles est le lieu qui nous a vus naître, et où nous vivons. Nous aimons cette ville. Nous avons la fierté d’avoir doublé son nombre de brasseries, puisque quand nous avons ouverts, seule la brasserie Cantillon était encore en activité. Nous brassons donc en Région Bruxelloise, au 565 chaussée de Gand, à Molenbeek-Saint-Jean, depuis le 22 décembre 2010. Cette date est d’ailleurs devenue celle de notre brassin anniversaire, brassé une fois l’an – la Brussels Calling. Nous avons entièrement conçu notre outil de production, en choisissant avec soin les différentes technologies mises en œuvre . Pour certaines étapes du processus, nous avons ainsi volontairement opté pour des technologies simples, afin de préserver tout les arômes de nos bières. Nous mettons un point d’honneur à être une brasserie locale: Bruxelles est notre premier marché, la Belgique ensuite. Nous limitons à cet effet l’exportation, malgré le succès d’estime que nous rencontrons à l’étranger. Nous sommes cependant présents dans une douzaine de pays, en tête desquels arrivent les Etats-Unis, l’Italie et le Japon

Le Goût : la passion de l’Amertume

L’amertume est la marque de fabrique de nos bières : elle en constitue le socle. Nous fabriquons des bières amères depuis que nous existons – et nous existons pour brasser des bières amères ! Notre démarche a été très simple : nous avons voulu brasser des bières à notre goût, que nous ne trouvions plus dans le commerce. Nous nous sommes donnés comme mission de remettre cette saveur, si fondamentale dans l’évolution des sociétés humaines – mais malheureusement délaissé dans nos sociétés modernes – au goût du jour. Bien sûr, nos bières ne se résument pas à de l’amertume : elles sont toujours équilibrées avec l’apport aromatique du malt, du houblon, et de la fermentation.

Des bières légères en alcool

Nous fabriquons des bières fortes, mais notre grande spécialité sont les bières légères en alcool, avec comme exemple-type, la Taras Boulba (4,5%), bière de soif par excellence. Nous voulons montrer qu’il n’y a pas forcément besoin d’alcool pour avoir du goût. Les bières légères permettent en outre de faire durer le plaisir – et c’est bien là la raison d’être de la Bière.

La qualité avant tout

La qualité et l’envie de toujours mieux faire est chez nous une obsession. Elle ne cèdera jamais aux sirènes du profit. Il s’agit d’abord d’une qualité de goût, avec des bières de caractère, sans aucune concession au côté commercial. Une qualité de matières premières également, dont le coût n’est aucunement un critère d’exclusion. Nous nous efforçons en outre d’être le plus proche possible des producteurs, et entretenons une relation de long terme avec eux. Une qualité de process encore, avec une attention toute particulière portée à l’hygiène – une des clés en brasserie – ainsi que dans le choix des technologies. A certaines étapes-clé de la production, nous avons en effet choisi de travailler à « basse intensité technologique », afin de conserver toute la richesse du goût et de la texture apportée par les matières premières. Il en est ainsi, par exemple, de l’absence de filtration, qui donne un léger voile à nos bières – c’est là un signe de leur caractère naturel. Nous laissons également le temps au temps : il nous faut deux mois pour faire une bière, ce qui est un timing très long pour fabriquer des bières de fermentation haute de nos jours… Ceci explique d’ailleurs qu’il nous arrive parfois d’avoir des ruptures de stock passagères sur certaines bières.

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